Un mariage à Tahiti.

J-P et Leilani dans le rôle des mariés. Cécile, Gilles et moi même dans le rôle des amis qui viennent soutenir les copains dans ces moments difficiles...! La scène se passe dans la version locale du palais de l'Elysée, sous un ciel bien menaçant. En fait, il s'agit de la mairie de Pirae, dont l'ancien maire n'est autre que Gaston Flosse. ça ne s'invente pas! Vous l'avez remarqué, ils sont nu-pieds. Sous le regard amusé de certains... Le traditionnel TIFAIFAI qui est confectionné par la maman de la mariée et qui symbolise le cocon familial. et bien sûr le livret de famile aux couleurs locales, mais quand même bien républicain...! enfin, tout le monde se détend avec les festivités d'après-cérémonie. Remarquez le matériel adapté à la chaleur du jour (34°C)! Il faut bien s'hydrater Une dernière photo pour la postérité...

TEVAHINE DREAM ou une pension de rêve...

Tevahine Dream ou le rêve de la vahine version rustique-chic avec une profusion d'idées de déco orchestrées par Thildy LA vahine de choc! A Rangiroa face au lagon, que dis-je à 3 mètres de l'eau, nous avons découvert un petit bijou de pension. Pour chaque fare, des noms enchanteurs comme "noce de perles", "lune de miel" pour ceux que nous avons occupés, à notre grand bonheur!. Il y en a d'autres; un grand (6 places) et un en phase de finition. La déco à vous couper le souffle quand vous pénétrez dans chaque fare avec à chaque détour du regard, là des coquillages incrustés dans le sol, là un bloc de corail qui sert de support de douche, là un arbre dans la salle de bain, là du sable, là de la soupe de corail, là un peue (tapis tressé) accroché en guise de paravent, etc, etc... Les petits déjeuners... différents chaque matin. Et que dire de la table du soir tant pour les yeux que pour les papilles! Avec Norbert aux commandes du repas et Thildy nous régalant de sa touche finale: des desserts maisons à la présentation soignée digne d'un grand restaurant. Vous l'avez compris, je ne taris pas d'éloge sur cette découverte des îles, il me reste juste à vous parler de la gentillesse et de l'accueil sans faille de Norbert, Thildy et leurs quatre garçons. Bon vent à leur aventure et surtout ne changez rien...!

Vendredi soir, après le spectacle des POUBELLES BOYS, un journaliste nous demande de poser pour "LA DEPECHE" quotidien local. Certaines diront que c'est une fois de plus ma présence qui a sollicité les médias...!

Déco d'un soir.

C'était hier soir, des invités, un repas à préparer, la table à dresser et la déco à trouver... Un petit tour dans le jardin et hop, le tour est joué! Fleurs de tiare, tipaniers et palmier nain. L'envie de prendre une photo et de vous la montrer, tout simplement!

Les fruits et légumes de Tahiti.

Le uru est le fruit de l'arbre à pain, il se mange à la vapeur, en gratin, en frites ou en chips à l'apéro.

Le taro accompagne les viandes et poissons, on en fait également des chips.

Les bananes Fei que l'on mange cuite et qui fait faire pipi tout jaune!

Le gingembre si cher à Bab...

Et enfin les citrons verts, tout le monde connaît, ils sont particulièrement parfumés, on s'en délecte dans le ti-punch ou tout simplement dans la salade accompagné d'huile d'olive.

Les élèves de l'IIME.

Ce jour là, nous partons en sortie avec au programme, la foire agricole puis le musée de Tahiti et des îles.Ambiance festive dans le car, les enfants sont super contents de sortir de l'institut.

La visite n'en est pas moins studieuse; avec les éducateurs, nous leur avons préparé des questionnaires à remplir. Tout ça pour vous dire qu'à l'IIME, ça bosse dur! C'est vrai que le repas du midi a plutôt des airs de vacances au bord de l'eau...

Mes collègues de l'IIME

Avec, dans le désordre: Cédric, Patrick, Harold, Annie, Laëtitia, Tara, Grégory, Jenny, Véro, Maeva, Romuald, Patrice, Gilda et Frida. 15 adultes pour encadrer une trentaine d'élèves...ça va en faire rêver plus d'une. Et il en manque qui ne participaient pas à cette sortie!

Un midi au snack...

Pour remercier Mamie Suzanne, Mamie Myriama, Nelly et Nati de tout ce qu'elles font pour moi, je les ai invitées au snack de la plage de surf pour un déjeuner bien sympatique. Comme d'habitude, les colliers et couronnes de fleurs étaient de mise...! Comme en plus c'était mon anniversaire, elles se sont régalées. Donc merci à Nati et Roméo pour la part de gâteau apportée à domicile, avec un sac en cadeau (merci également à Hina), merci à Mamie Myriama et Nelly pour les colliers en nacre, les pareos, un autre sac et plein de petites choses en tressage, enfin, merci à Mamie Suzanne pour le superbe bouquet d'orchidées.

INFO

Je n'ai pas alimenté mon blog depuis bien longtemps, mais l'activité devrait reprendre sous peu. En effet, la reprise du travail en ce qui me concerne, ne me laisse pas beaucoup de temps libre et je suis un peu débordée. Qu'à cela ne tienne, je reviens bien vite sur la toile pour continuer à vous faire part de nos aventures polynésiennes. A très bientôt donc.

Jeux traditionnels

Avant l’arrivée des Européens, la société ma’ohi organisait des manifestations incluant des concours de sports traditionnels. La discipline préférée (celle recommandée par les dieux !) a toujours été le lancer de javelot... Les participants devaient, tout comme pour le tir à l'arc, lancer leur javelot le plus loin possible. On utilisait de fins bambous d’environ 1,50 à 2 mètres. En tête du javelot, des fibres tressées enserraient une pierre taillée qui permettait d’équilibrer le projectile. Aujourd’hui, le concours de lancer de javelot consiste à percer une noix de coco fichée au sommet d’un mât d’une dizaine de mètres de hauteur. Adresse, puissance et précision sont requises. Le lever de pierre " Amoraa ofai ", demande force et technique pour soulever une pierre de 120kg placée sur l'épaule. Autrefois cette pierre levée servait lors de rites sacrés à mesurer la force des chefs et des guerriers.

Festival UKULELE

Le Festival du ukulélé a eu lieu samedi 20 juin dans la petite commune de Hitia’a. Très peu de manifestations ont lieu de ce côté de l'île qui est assez peu urbanisé et reste sauvage. Le maire de la commune y fait d'ailleurs référence dans son discours. J'ai tenté de vous mettre un peu de chaque groupe (7 au total) et pour finir, la traditionnelle vahine qui danse devant les membres du jury. Chaque groupe est composé de la même façon; d'un guitariste, d'un joueur de ukulele et d'un basiste avec son instrument pour le moins original: une poubelle de 100 litres percée en son centre et traversée par une corde reliée de part en part à un manche à balai... le son est étonnant. Vous reconnaîtrez au passage les reprises "version locale" de "L'hymne à l'amour" et "Il est libre Max", un must...! Bref, nous nous sommes régalés. L'image n'est pas top car c'était le soir, mais je devrais dès le mois d'aout vous offrir des films de meilleure qualité car nous avons prévu l'achat d'une camera numérique aux états-unis avec son caisson étanche pour que Gilles puisse filmer ses plongées!!

Porteurs de fruits

Une petite vidéo pour vous faire partager l'ambiance.

Les roulottes.

Les roulottes de Tahiti sont un peu l'équivalent de nos camions pizza. Sur les bords des routes, mais aussi sur la place Vaiete de Papeete, tous les soirs, les roulottes s'installent à partir de 17h30 et proposent un mode de restauration typique et économique du Tahiti d'aujourd'hui. La plupart d'entre elles sont entourées de petites tables avec pour siège de simples tabourets. Un moment qui permet de partager le quotidien des Polynésiens et de se restaurer à moindre coût. Plats traditionnels Polynésiens, avec poisson cru et brochettes de poissons, mets d'inspiration chinoise notamment le fameux « maa tinito » sont incontournables. La plupart proposent aussi des repas plus européens, entrecôtes, tartares, frittes, espadon grillé... Une des curiosités de la cuisine locale est la sauce roquefort, qui n'a rien de local mais qui rencontre à Tahiti un franc succès, sur la viande comme sur le poisson !

Course des porteurs de fruits.

Les roulottes, on y va en général pour “casser la croûte”(voir le prochain article). Samedi soir, on pouvait aussi y assister à un sport traditionnel : une course de porteurs de fruits. La fédération des sports et jeux traditionnels avait en effet programmé des épreuves sur le site de Vaiete (c'est le nom de la place).

Quatre participants de 16 à 19 ans, avec une charge de 20 kilos, ont dû parcourir une distance de 978 mètres. Sept hommes âgés de 20 à 39 ans, avec une charge de 30 kilos, devaient effectuer 1 224 mètres. Et enfin, deux hommes âgés de 50 ans révolus et plus, se sont affrontés dans la bonne humeur avec une charge de 30 kilos sur une distance de 1 224 mètres. Cette manifestation s’inscrivait dans le cadre du championnat de Tahiti des sports et jeux traditionnels.

Il y aura d'autres épreuves qui auront lieu au mois de Juillet.

Puis ce sont les ados qui s'y collent.

Jeu RFO

Oui, je sais vous allez me dire que même à Tahiti, je trouve le moyen de participer à un jeu télé basé sur la culture générale et la rapidité. Et en plus de faire une émission complète car j'ai été sélectionnée... Du coup, je suis en duel avec un autre candidat que j'affronte durant 20 minutes! J'ai perdu (trop de questions sur l'histoire et la géographie locale) et eu un lot de consolation: un repas pour deux personnes d'une valeur de 80€ environ dans un resto de Papeete; le 69...!! pas un club échangiste, mais cuisine Lyonnaise, si, si... Bref, Bab comprendra la joie procurée par ce type de distraction.

Le retour sur la métropole.

Et voilà, pile un mois après son arrivée, papa est reparti ce matin par un soleil magnifique, histoire de profiter jusqu'au bout de la vue sur l'île au décollage. Il a bien sûr eu les traditionnels colliers de coquillages que chacun reçoit quand il quitte la Polynésie. Bon 20 heures de vol, c'est pas la joie, surtout que cette fois ci, il n'aura pas Hina (la copine hôtesse) pour s'occuper de lui et lui faire profiter de certains petits avantages... Maintenant, je vais pouvoir alimenter à nouveau le blog et reprendre le rythme normal.

Un visiteur métropolitain.

C'est le premier à venir nous rendre visite. Il est arrivé en bonne forme après ce si long voyage... accueilli avec le traditionnel collier de fleurs. Bon, c'est vrai qu'il est un peu blanc...(on avait oublié d'ailleurs??). On verra le jour de son départ si le soleil a bien travaillé!

La Tahitienne.

C'est LA course de l'année pour nous les femmes! Organisée par l'AS courir en polynésie, le bénéfice des inscriptions étant versé à l'association tahitienne de lutte contre le cancer. Une sorte de grand rassemblement avec les sportives, les moins sportives, les jeunes et les mères, les mamies, les gosses et quelques hommes déguisés en femme pour pouvoir participer incognito... Au total, un troupeau de 2600 âmes qui s'est élancé pour environ 3 kms de marathon version tahitienne. Au programme des festivités; un concert pendant le rassemblement, puis un échauffement à la "Véronique et Davina" dirigé par deux excitées du muscle et enfin la course en elle même. Le départ ressemblait plutôt à une manif genre MLF avec son cortège qui s'élance lentement, puis rapidement, les plus "pressées" ont pu s'échapper. A l'arrivée, re-troupeau à l'arrêt car il fallait noter chaque chrono et ensuite remise à chacune d'un petit sac avec des petits cadeaux pour nous remercier de notre participation. Bon, avec Peggy nous n'avions pas été prévenues que certain(e)s seraient déguisé(e)s, mais on relèvera le défi l'année prochaine, on n'a pas dit notre dernier mot...! Rouge et noir pour les filles de la salle de gym (j'avais pas envie de mettre un haut rouge...)

Deux versions féminines!

L'échauffement

Hina, très concentrée...

Le départ.

Certaines ont décidé de faire participer leurs enfants.

Les hommes attendent le retour.

Première arrivée??

Bon, je sais je suis petite, mais on en voit un bout quand même... Hina, a toujours autant la frite, on apprendra le lendemain qu'elle s'est fait une entorse à la cheville, tout ça parce qu'elle a voulu dépasser tout le monde et doubler par le trottoir, du coup, elle n'a pas vu le trou et ... voilà comment on a droit à quelques séances de kiné...

Merci à Gillou pour avoir fait le reportage- photo et aussi d'avoir gardé tous les sacs à main, eh oui, on n'est pas des filles pour rien...!